
Musée Saint-Remi
978.803Ces trois lances (978.801, 802 et 803), atteignant près de 3 mètres avec leur hampe, forment l’armement utilisé par les samouraïs en charge des opérations de police, assistés de citoyens ordinaires, durant la période Edo. Elles sont désignées sous le nom de torimono sandōgu (« les trois armes d’arrestation »). Principalement destinées au maintien de l’ordre, elles servent à appréhender les délinquants sans les blesser. Le sodegarami est utilisé pour emmêler les manches et les vêtements du suspect lors d’une arrestation, tandis que le tsukubō sert à le pousser, le tirer ou le faire trébucher. Positionné au niveau du cou, des bras ou des jambes du suspect grâce à sa fourche en forme de U, le sasumata permet d’immobiliser ce dernier. Sur chacune de ces trois armes, la partie supérieure de la hampe est recouverte de pointes métalliques, afin que le suspect ne puisse pas la saisir et la repousser. [C. Pichon, 2018]
Lance de police. Hampe en bois ; partie supérieure en T, garnie de pics.
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