À partir des années 1980, Simone Boisecq réalise des dessins d’imagination étonnants, imprégnées de poésie et d’esthétisme précieux.
La sculptrice cherche à capter dans les objets, abandonnés par la nature, issus de la terre et de la mer, l’essence des choses, « l’être pierre ».
Par le dessin, elle trouve un nouveau prétexte à pénétrer la matière brute et à se frotter au caractère sauvage des éléments. Ses propositions, souvent signées SB et réalisées à l’encre de Chine, par-delà leurs apparences énigmatiques, conduisent à des rêveries des possibles.
Dans ces lieux de passages résonne la célèbre phrase de Léonard de Vinci qui reconnaît dans les taches d’un vieux mur, des scènes de batailles et de paysages rocailleux et qui surtout donne le pouvoir à celui qui regarde de s’éveiller grâce à l’art.
[M. - H. Montout-Richard, 2023]
Naturalia au contour découpé.
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