
Cette aquarelle de Victor Charlier (1866-1939) montre une restitution moderne du candélabre en bronze voulu par l’abbé Odon Ier, qui permettait d’éclairer le chœur de l’église Saint-Remi. Luisant grâce à sa couleur cuivrée, il était positionné au nord du grand autel, en haut des marches. À sept branches, il mesurait plus de 6 mètres de hauteur, pour 5 mètres de largeur. Il présentait sur chaque pied les quatre évangélistes, ainsi que plusieurs animaux fantastiques, le tout décoré de morceaux de cristal de roche.
Le candélabre fut brisé à la Révolution et seule cette partie fut sauvée. Exposée dans l’ancien musée archéologique à l’Archevêché, elle échappa in extremis aux flammes lors de l’incendie du bâtiment en 1914, d’où sa couleur et l’absence des cabochons qui ont fondu. Il semblait très proche du candélabre conservé aujourd’hui dans le Duomo de Milan. [B. Hernu, 2021]
Aquarelle représentant un candélabre à 7 branches et 3 pieds, garni de cierges éteints. Chaque pied prend la forme d’un dragon chevauché par un personnage masculin. Entre les pieds s’étend un enchevêtrement de volutes et de feuilles dans lequel apparaissent plusieurs personnages fabuleux, mi-hommes mi-animaux. L’ensemble est rehaussé par des cabochons. Il s’agit de l’ancien candélabre de la basilique Saint-Remi, dont il ne subsiste aujourd’hui qu’un fragment. À gauche, un enfant de chœur debout tenant un bâton.
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