Emile Diaz illustre sans doute, ici, les alentours de Fontainebleau. Autour d’un marais finit la forêt. La plaine s’étend ensuite jusqu’à la colline située en arrière-plan. Le ciel, à qui l’artiste a donné une très grande importance, est couvert de multiples nuages gris et laisse apparaître en transparence des échappées bleues.
On peut lui dédier ces vers de Victor Hugo (« Aux arbres », Juin 1843) :
« Arbres de ces grands bois qui frissonnez toujours,/Je vous aime, et vous, lierre au seuil des antres sourds,/
Ravins où l’on entend filtrer les sources vives,/ Buissons que les oiseaux pillent, joyeux convives !/ Quand je suis parmi vous, arbres de ces grands bois,/ Dans tout ce qui m’entoure et me cache à la fois,/ Dans votre solitude où je rentre en moi-même,/ Je sens quelqu’un de grand qui m’écoute et qui m’aime ! »
[C. Delot, 1997]
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