À la veille de la Seconde Guerre mondiale, de retour d’un long séjour en Asie, Foujita et son épouse Kimiyo passent une année en France, avant d’être brusquement contraints de regagner le Japon. Ils s’installent à Paris, au pied de la butte Montmartre, dans un hôtel, rue Ordener.
Ce tableau de petit format prend pour sujet, sur un mode burlesque, les lieux d’aisance de leur logement. Tout à la fois étranger et familier de la France, le regard de Foujita agit comme un révélateur de l’extraordinaire dans le banal quotidien. Les éléments les plus infimes, le porte-papier-toilette, la tirette à chainette de la chasse d’eau, la crémone de la fenêtre, que d’aucuns ne remarquent plus, sont pour lui une source d’amusement, dont cette pochade est un exemple tout à fait piquant, et par ailleurs quelque peu incongrue dans l’œuvre de Foujita. [R. de Raphélis, 2022]
Notice complète- Vue d’un cabinet de toilette
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