Peintre, dessinateur, aquarelliste, graphiste mais aussi sculpteur, Jacob est formé à l’école d’art de Châtelet (Belgique). Il fait un passage par l’Université du travail à Charleroi et ensuite se perfectionne à l’académie de Saint-Gilles. Il est certainement issu de « La jeune peinture belge », association qui va regrouper, au lendemain immédiat de la guerre (entre 1945 et 1948), l’élite picturale d’une génération. Fortifiés par un vif sentiment d’appartenance nationale, issu des aléas de la guerre, les artistes qui la composent ont la conviction, dans un premier temps du moins, d’œuvrer de concert afin d’imposer un art belge nouveau. Malgré les différences stylistiques de ces jeunes peintres se dégage cependant, au départ, une certaine sensibilité collective. Ils partagent un même répertoire thématique : portraits des proches et autoportraits, intérieurs du foyer, perspectives urbaines, paysages avoisinant le logis.
Dans cette scène d’intérieur, le côté intimiste diffuse une impression de sécurité et de bien-être, les couleurs sont chaleureuses, le fait que certaines soient posées au couteau donne du corps et de la profondeur à cette œuvre empreinte de poésie. C’est en 1946, à l ’occasion du 25e anniversaire de la fondation de l’Idée française à l’étranger que la section belge décide de faire don à la ville de Reims, de peintures, d’arts graphiques, de sculptures et de céramiques d’artistes contemporains, soit plus de cent pièces. Cette œuvre est issue de cet important fonds. [M.-H. Montout-Richard, 2016]
Notice complèteJeune femme assise allaitant.
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