
Un navire gréé de deux mâts est ancré au large d’une côte. Ce brick de guerre du premier Empire attend, les voiles carguées. Longtemps appelée le départ, cette toile présente plutôt une arrivée. L’équipage, à bord de chaloupes, effectue une navette jusqu’à la plage. Sur le grand canot, au centre, la proue est du côté droit, c’est à dire vers la côte, et les marins actionnent leurs rames dans ce sens. A la poupe, cinq personnages, dont trois portent des bicornes, ne semblent pas être de simples marins et sont légèrement éloignés des rameurs de droite. Conduit-on des prisonniers au fort situé au second plan ? Dans le port, s’abritent d’autres navires. En arrière-plan un paysage montagneux apparaît dans la brume. La mer est légèrement démontée. Jugelet a su rendre, par sa palette, toutes les couleurs que les vagues prennent lorsqu’elles commencent à se former. La toile, assez petite, est divisée en trois parties d’égale importance : la mer, le paysage et le ciel, ce qui donnent unité et harmonie à l’oeuvre. [C. Delot, 1997]
En arrière-plan, montagnes en bord de mer ; devant, grand voilier et barques chargées d’hommes ; au fond, d’autres voiliers.
Cette fiche ne reflète pas nécessairement le dernier état du savoir.
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Messages publiés
23 octobre 2021, 10:07, par Philippe BATSALE
Le tableau de Jugelet que vous intitulez "le départ" est une vue de Cannes.
4 novembre 2021, 16:00, par Fabien LEROUX
Merci pour cette précision !
Effectivement, on reconnait l’église Notre-Dame d’Espérance qui domine la colline.
Cordialement,