Fort de tout ce qu’il peut admirer lors de son voyage au Japon en 1882-1883, Hugues Krafft décide de faire édifier, à son retour en France, un pavillon japonais dans sa propriété des Loges-en-Josas (Yvelines). Il ramène ainsi dans ses bagages des éléments en bois et du mobilier, dont il a passé commande auprès d’un architecte à Tokyo. Il aménage autour un jardin miniature, tel qu’il a pu en observer dans les environs de Tokyo, et le nomme Midori-no-Sato (« colline de la fraîche verdure »). L’ensemble est inauguré le 19 juin 1886, en présence de l’ambassadeur du Japon à Paris, Mochiaki Hachisuka. Durant plusieurs années, Krafft poursuit l’aménagement de son jardin, faisant notamment appel à un jardinier japonais venu en France pour l’Exposition universelle de 1889. Il y reçoit les membres de sa famille, ainsi que de grandes figures du japonisme français, tels Louis Gonse, Siegfried Bing, ou encore Raymond Koechlin, avec lesquels il s’est lié d’amitié.
Ce livre d’or était mis à la disposition des invités reçus à Midori-no-Sato. On y trouve la signature de personnalités du monde artistique : peintres, sculpteurs, architectes, compositeurs, écrivains, comme Henri Harpignies, Robert de Montesquiou, Reynaldo Hahn et Marcel Proust. [C. Pichon, 2017]
Notice complète
Fort de tout ce qu’il peut admirer lors de son voyage au Japon en 1882-1883, Hugues Krafft décide de faire édifier, à son retour en France, un pavillon japonais dans sa propriété des Loges-en-Josas (Yvelines). Il ramène ainsi dans ses bagages des éléments en bois et du mobilier, dont il a passé commande auprès d’un architecte à Tokyo. Il aménage autour un jardin miniature, tel qu’il a pu en observer dans les environs de Tokyo, et le nomme Midori-no-Sato (« colline de la fraîche verdure »). L’ensemble est inauguré le 19 juin 1886, en présence de l’ambassadeur du Japon à Paris, Mochiaki Hachisuka. Durant plusieurs années, Krafft poursuit l’aménagement de son jardin, faisant notamment appel à un jardinier japonais venu en France pour l’Exposition universelle de 1889. Il y reçoit les membres de sa famille, ainsi que de grandes figures du japonisme français, tels Louis Gonse, Siegfried Bing, ou encore Raymond Koechlin, avec lesquels il s’est lié d’amitié.
Ce livre d’or était mis à la disposition des invités reçus à Midori-no-Sato. On y trouve la signature de personnalités du monde artistique : peintres, sculpteurs, architectes, compositeurs, écrivains, comme Henri Harpignies, Robert de Montesquiou, Reynaldo Hahn et Marcel Proust [source : CP, 2018, site musées de Reims].
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