voir votre panier
Livre d’or de Midori No Sato
Photo : © Christian Devleeschauwer

Livre d’or de Midori No Sato

ancien fonds
Musée-Hôtel Le Vergeur (inv. 2006.0.322)

Fort de tout ce qu’il peut admirer lors de son voyage au Japon en 1882-1883, Hugues Krafft décide de faire édifier, à son retour en France, un pavillon japonais dans sa propriété des Loges-en-Josas (Yvelines). Il ramène ainsi dans ses bagages des éléments en bois et du mobilier, dont il a passé commande auprès d’un architecte à Tokyo. Il aménage autour un jardin miniature, tel qu’il a pu en observer dans les environs de Tokyo, et le nomme Midori-no-Sato (« colline de la fraîche verdure »). L’ensemble est inauguré le 19 juin 1886, en présence de l’ambassadeur du Japon à Paris, Mochiaki Hachisuka. Durant plusieurs années, Krafft poursuit l’aménagement de son jardin, faisant notamment appel à un jardinier japonais venu en France pour l’Exposition universelle de 1889. Il y reçoit les membres de sa famille, ainsi que de grandes figures du japonisme français, tels Louis Gonse, Siegfried Bing, ou encore Raymond Koechlin, avec lesquels il s’est lié d’amitié.

Ce livre d’or était mis à la disposition des invités reçus à Midori-no-Sato. On y trouve la signature de personnalités du monde artistique : peintres, sculpteurs, architectes, compositeurs, écrivains, comme Henri Harpignies, Robert de Montesquiou, Reynaldo Hahn et Marcel Proust. [C. Pichon, 2017]

Notice complète

Description

Création

Titre
Livre d'or de Midori No Sato

Technique

Domaine
manuscrit

Contexte

Fort de tout ce qu’il peut admirer lors de son voyage au Japon en 1882-1883, Hugues Krafft décide de faire édifier, à son retour en France, un pavillon japonais dans sa propriété des Loges-en-Josas (Yvelines). Il ramène ainsi dans ses bagages des éléments en bois et du mobilier, dont il a passé commande auprès d’un architecte à Tokyo. Il aménage autour un jardin miniature, tel qu’il a pu en observer dans les environs de Tokyo, et le nomme Midori-no-Sato (« colline de la fraîche verdure »). L’ensemble est inauguré le 19 juin 1886, en présence de l’ambassadeur du Japon à Paris, Mochiaki Hachisuka. Durant plusieurs années, Krafft poursuit l’aménagement de son jardin, faisant notamment appel à un jardinier japonais venu en France pour l’Exposition universelle de 1889. Il y reçoit les membres de sa famille, ainsi que de grandes figures du japonisme français, tels Louis Gonse, Siegfried Bing, ou encore Raymond Koechlin, avec lesquels il s’est lié d’amitié.
Ce livre d’or était mis à la disposition des invités reçus à Midori-no-Sato. On y trouve la signature de personnalités du monde artistique : peintres, sculpteurs, architectes, compositeurs, écrivains, comme Henri Harpignies, Robert de Montesquiou, Reynaldo Hahn et Marcel Proust [source : CP, 2018, site musées de Reims].

Usage

commémoration
Destinataire
Hugues KRAFFT
(Paris, 1853 - Reims, 1935)
Date d'utilisation
4e quart 19e siècle (entre) ; 1er quart 20e siècle (et)
Lieu d'utilisation
Les Loges-en-Josas, villa Midori, Midori no Sato

Inscription

  • Marquage numéro d'inventaire
    Non identifiable

Identification

Numéro d'inventaire
2006.0.322

Statut administratif

  • 2006.0 ancien fonds (Actuel)

Donnée patrimoniale

  • Propriétaire : Société des Amis du Vieux Reims

Référence

Exposition

  • Les Heures japonaises - De l’art de composer la nature : fleurs et jardins au pays du Soleil-Levant Musée Le Vergeur
    31/09/2018 - 06/10/2018

Cette fiche ne reflète pas nécessairement le dernier état du savoir.

Télécharger le visuel Haute Définition

Cette oeuvre sera numérisée en haute définition lors d'une prochaine campagne.

Demander un nouveau visuel HD

Imprimer la notice de cette oeuvre

Fiche simplifiée Fiche complète

Votre panier

voir votre panier

Laissez un commentaire

Votre message
Qui êtes-vous ?

Votre contribution apparaîtra après validation par l’administrateur du site.

Partager cette fiche