Cette aquarelle et celle "Au cap d’Antibes" (907.19.363) évoquent toutes les deux les paysages du cap d’Antibes. Zuber avait fait de fréquents séjours en Provence et cette région devient une source d’inspiration importante. L’aquarelle est pour lui une technique parfaitement maîtrisée, dans laquelle il s’exprime avec une grande virtuosité. La composition d’ « Au cap d’Antibes » comprend une diagonale partant en bas à gauche et se poursuivant en haut à droite, l’angle droit reprenant les arbres et les rochers, l’angle gauche la mer, la côte et le ciel. Les tons sont ici assez fondus et la traduction du ciel atteste la forte dilution des couleurs dans l’eau.
Dans « Les Oliviers. Cap d’Antibes », le trait est léger et sûr, la silhouette altière des oliviers étant rendue avec une grande vivacité. Le dégradé des feuilles dans l’une ou l’autre des deux aquarelles est rendu d’une façon subtile, les tons se fondant dans les rochers. La touche dans cette dernière aquarelle est beaucoup plus précise.
« L’olivier était son arbre de prédilection. Comme il l’a bien compris et comme il a excellé à le rendre avec ses troncs rugueux, ses rejets hardis et élégants, ses silhouettes mobiles, son doux feuillage argenté, qui sur les bords de mer ou sur l’azur du ciel prend si bien la lumière ou se mêle discrètement aux pâleurs nacrées du crépuscule » (Michel, 1909, page 17). [C. Delot, 2002]
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