
Musée des Beaux-Arts
2013.3.569Ce dessin est une oeuvre préparatoire pour René Héron de Villefosse, « La Rivière enchantée », Paris, Bernard Klein, 1951, entre les pages 12 et 13 et correspondant à la planche IV intitulée « Les Halles », associée à une phrase de Mallarmé "Sont-ils de ceux qu’un vent penche vers les naufrages..." (1888).
Au petit matin, non loin de la célèbre brasserie « Le Chien qui fume », le cœur des forts des Halles de Foujita vibre autant que celui des marins mis en mots dans le poème de Mallarmé. Foujita rend compte de son époque.
En adoptant une démarche d’observation sociologique et non critique, il se rapproche ici des photographes humanistes de l’époque, Robert Doisneau, Willy Ronis ou Sabine Weiss. Lui aussi capte le moment volé du quotidien, un réel que chacun tente de se réapproprier après le temps de la guerre. Suite à des essais de couleurs, le noir et le blanc seront choisis pour la planche définitive. [M.-H. Montout-Richard, 2018]
Vue d’un des pavillons des Halles de Paris et de l’immeuble abritant le bar-restaurant Au chien qui fumeavec son étal et divers cageots.
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