Foujita revient vers les Halles, marché de vente en gros de produits alimentaires frais, situé au cœur de Paris, dans le 1er arrondissement. Proche de la rue du Louvre, on aperçoit le toit d’un pavillon métallique, témoignage de l’architecture de Baltard.
Dans son dessin, Foujita confirme son souci du détail, notamment dans le relevé des inscriptions caractéristiques de ce quartier et qui l’inspireront pour ces représentations connues des Petits métiers. Associée à une inscription latine de Santeuil sur l’importance de l’installation de nouvelles pompes à eau du pont Notre-Dame, cette plongée dans les rues commerçantes amenant aux halles centrales évoque à nouveau la question de la modernité et de la capacité de la ville à se l’approprier de tous temps.
Les Halles, qui vont disparaitre au début des années 70, sont encore dans les années 50, au sortir de la guerre, la marque d’un renouvellement urbain réussi. [M.-H. Montout-Richard, 2018]
Magasins alimentaires (primeur, boucher) situés au rez-de-chaussée de maisons à un étage adossées à des immeubles, à l’angle de deux rues, depuis lequel est visible un des pavillons des halles de Paris ; au premier plan, des vendeurs s’affairent autour d’une charrette chargée de produits.
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