Successivement intitulée, « La Lecture », puis « Songerie », cette œuvre a été inscrite sous le titre retenu par Marguerite Sartor, dans son catalogue sommaire de la collection Henry Vasnier (1913), « La Fille du puritain ». Peut-être s’agit-il – presque par confusion – de l’une des deux aquarelles, « A puritan » ou « Une Soubrette », présentée à la Royal Society of British Artists de Londres, l’année précédant l’exposition de Reims.
Proche de ses contemporains, François Bonvin (1817-1887) et son compatriote Joshua Cristal, dans l’étude des personnages, l’art de Watkins n’est pas sans rappeler celui plus ancien et intimiste de Martin Drolling (1752-1817), formé à l’étude des maîtres hollandais. Comme lui, il représente des scènes charmantes, où les accessoires et le décor trouvent judicieusement leur place aux côtés des figurants. Ce thème de la liseuse, rêveuse, habilement traduit par la technique de l’aquarelle, a largement été exploité, en France, par Camille Corot (1796-1875), dans ses « Ateliers », où pose un modèle songeur habillé en paysanne italienne. [M.-H. Montout-Richard, 2002]
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