
Musée des Beaux-Arts
2013.3.75Au revers de la façade de la chapelle se tient l’immense scène de la Crucifixion. En plus de son écriture exacerbée – corps torturés, couleurs fondues et signes pittoresques –, Foujita a exploité avec efficacité tout le mur pour révéler le caractère dramatique et extraordinaire de ce supplice, offert aux yeux de tous. Ainsi, l’effet de perspective sur le Christ et les larrons est renforcé par celui, effectif, de la charpente en chêne ; l’impression de reliefs des lourds habits de la Vierge de douleur et de la Vierge Marie est accentuée par leur juxtaposition à l’arche de la porte d’entrée. Parmi les disciples à droite figurent le donateur René Lalou, l’architecte Maurice Clauzier et Foujita lui-même. Devant un tel spectacle, le visiteur se mêle à cette foule silencieuse et devient lui aussi acteur de ce mystère. [Musée des Beaux-Arts, 2019]
Scène figurant le Christ, en croix, de face, sur laquelle est gravée l’inscription INRI, vêtu d’un court drapé noué
sur la hanche droite, la tête de trois-quarts gauche, penchée, les yeux clos, entouré des deux larrons et encadré par deux anges de part et d’autre, en vol, vêtus d’une longue draperie, les mains jointes en prière ; au pied de la Croix, saintes femmes éplorées, agenouillées, auréolées ; groupes d’hommes et de femmes de part et d’autre de la composition, sur fond de paysage dominé par des architectures ; à droite, figurés en donateurs, René Lalou, Léonard Foujita et Maurice Clauzier.
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