À la différence de l’okimono, le netsuke avait un usage utilitaire, puisqu’il servait à suspendre une petite boîte à rangement (« inrō ») qui pendait à la ceinture du kimono, ce dernier ne possédant pas de poches. Afin de pouvoir servir d’attaches, les netsukes sont donc toujours munis de deux trous à l’arrière ou en dessous, et sont positionnés de telle sorte à permettre la meilleure présentation de l’objet. D’abord simplement faits de bois, les netsukes se font de plus en plus précieux à la fin de l’époque Edo. Alors que le Japon s’ouvre à l’Occident, les Japonais modifient leurs tenues vestimentaires et adoptent une mode plus occidentale. Les netsukes se retrouvent donc en nombre sur le marché et l’appétit des Occidentaux pour ces petits objets très expressifs, à l’instar de cet homme cuisinant (signature non identifiée), entraîne une production considérable pour l’exportation. [B. Hernu, 2018]
Notice complèteNetsuke figurant un homme accroupi soulevant le couvercle d’une marmite. Une pipe et un panier sont posés à côté de lui.
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