
Musée Saint-Remi
2020.2.2Cette tenture, composée de dix tapisseries, a été commandée par Robert de Lenoncourt, archevêque de Reims et abbé commendataire de l’abbaye Saint-Remi, pour décorer la basilique attenante. Exposée dans le chœur lors de certaines fêtes religieuses, elle illustre la vie de saint Remi, évêque de Reims qui baptisa Clovis. Réalisée durant le premier tiers du XVIe siècle, son iconographie se caractérise par des éléments de style gothique, tout en étant marquée par la transition vers l’art de la Renaissance. [B. Hernu, 2017]
Tapisserie de haute lisse présentant quatre scènes organisées en différents registres, et illustrant des épisodes de la vie de saint Remi. En haut à gauche : dans une chambre, un bourgeois étendu sur son lit, tient son testament dans les mains. Il est entouré d’un notaire assis près de lui, d’un prêtre, de sa fille, de son gendre et de trois autres hommes / En haut à droite : dans une galerie à colonnes, le gendre du bourgeois, entouré d’autres seigneurs et d’une dame, s’adresse à l’évêque pour affirmer la non-validité du testament. À gauche de cette scène, saint Remi est accueilli en extérieur par un homme posant un genou à terre. Le saint tient son bréviaire dans une main / En bas à gauche : le procès. Saint Remi et l’évêque sont assis au fond ; devant eux, le greffier est assis à une table ; à gauche, le gendre à genoux et cinq témoins lèvent la main au ciel pour jurer ; à droite deux ecclésiastiques / En bas à droite : la résurrection du bourgeois. Saint Remi vêtu des vêtements épiscopaux et tenant une croix fait un geste de bénédiction en direction du bourgeois ressuscité et assis dans son sarcophage. Deux enfants de chœur et une foule de seigneurs et de dames assistent à la scène ; la fille du bourgeois est assise par terre aux pieds du sarcophage, son mari debout à côté ; tous deux sont vus de dos.
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