Dans les années 1880, la situation politique en Europe est ternie par divers conflits. A cette période, la France a besoin de moderniser son armement, l’armée française utilisant principalement des fusils à un coup. L’Infanterie exprime très vite sa volonté d’obtenir une arme à répétition.
C’est sous l’impulsion du Général Boulanger alors Ministre de la Guerre, puis de la Commission d’étude des armes à répétition que la mise en place de ce type d’arme est décidée. La fabrication d’une première série de 1000 armes destinées à de simples essais est lancée. Ces derniers sont réalisés à Vincennes et à l’Ecole Normale de Tir de Chalons, dont le Directeur était le Colonel Lebel.
Ces essais sont massivement partagés dans la presse : sous la plume des journalistes, le nouveau fusil modèle 1886 de l’Armée française devient le fusil Lebel.
En 1893, une série de modifications est apportée au fusil d’origine. Le pied de hausse est alors muni de griffes, et le culot de la cartouche est renforcé.
Souvent utilisé avec une épée-baïonnette surnommée « Rosalie », ce fusil fut à l’époque une grande réussite. D’une portée maximale de 450 mètres, agréable, maniable, relativement léger et soigné, le Lebel plaît aux soldats. Il est d’ailleurs représenté dans de multiples gravures, cartes postales ou chansons. [Q. MIL HOMENS, 2022]
Fusil à répétition réalisé en acier et en bois avec sa bretelle en cuir pouvant contenir jusqu’à huit cartouches.
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