Lorsque la guerre est déclarée en 1914, des milliers d’hommes, des pères, des frères, des fils, des maris sont mobilisés et éloignés de leurs foyers. Pendant quatre années, la Grande Guerre sépare le couple et met à rude épreuve la vie conjugale.
Devant la nécessité de communiquer, débute alors une relation épistolaire permettant une proximité nouvelle. Plusieurs millions de lettres transitent chaque jour de l’arrière vers le front. La correspondance, abondante et régulière, se transforme alors en un besoin et en un moyen de poursuivre la relation conjugale en écrivant à l’autre son quotidien. Le soldat doit toutefois être vigilant dans son récit au risque d’être censuré…
Ainsi, cartes postales et lettres sont omniprésentes dans la vie du poilu et de l’épouse. Les premières contiennent une illustration douce et romantique, servant parfois de porte-bonheur. Les secondes, grâce à leurs formats plus intimistes, permettent à son auteur de se livrer de manière plus personnelle. Ces courriers apportent un soutien moral capital au soldat. Pour les épouses, ce sont principalement des preuves de vie du mari.
Ces échanges épistolaires structurent la vie du couple : l’attente du courrier, la lecture et l’écriture font désormais partie du quotidien en attendant de revoir l’autre lors d’une permission. [M. Pascal, 2021]
Cette scène représente un soldat français embrassant tendrement la joue de sa femme qu’il est venu voir en permission. Cette dernière, vêtue d’une longue robe violette, sourit tout en serrant le bras de son mari. On distingue à la droite du couple un panier plein de roses rouges et oranges.
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