A partir du XIXe siècle les voyages sont facilités et permettent aux artistes intéressés par l’Orient de s’y installer pour dessiner les populations locales et les nouveaux paysages qui s’offrent à eux. Alors que certains artistes effectuent des travaux d’intérêt ethnographique, notamment des vues de rue et de scènes de vie quotidienne, d’autres s’aventurent plus au sud, dans le désert du Sahara, pour étudier les populations nomades.
Derrière la signature « J.J.B » se cache l’orientaliste Jean-Joseph Bellel qui a effectué plusieurs voyages en Italie et en Algérie.
L’utilisation du fusain apporte un côté poussiéreux au dessin et rappelle ainsi la texture du sable. Le format paysage laisse de l’espace aux collines ou aux dunes en arrière-plan et rapetisse les trois personnages ainsi que leurs deux dromadaires au centre et représentés à contre-jour. A partir du XIXe siècle, des artistes comme Gustave Doré ou Luc-Olivier Merson représentent la Sainte Famille dans un désert similaire à celui-ci, parfois à proximité de la statue du Sphinx d’Egypte. Le Sahara intègre peu à peu l’imaginaire européen en lien avec les textes des Évangiles du Nouveau Testament. [MBA Reims, 2022]
Deux cavaliers montés sur des dromadaires et un personnage à pied dans le désert.
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