Dame de cour
Informations sur la création de l'œuvre
sculpteurShanxi - dynastie Tang
[inventaire MBA; inventaire MSR]
Informations techniques sur l'œuvre
Terre cuite, traces de polychromieH x L x P en cm : 74 x 21 x 17
Informations générales sur l'œuvre
Musée Saint-Remi (inv. 978.3131)Ce type de dame de cour est souvent associé à la mémoire de Yang Guifei (719-756), maîtresse de l’empereur Xuanzong comptant parmi les « Quatre beautés de la Chine ancienne ». D’abord mariée à l’un des fils de l’empereur, elle en fut séparée et se vit ensuite élever au rang de concubine principale de l’empereur. Son ascension profita largement à sa famille, dont les membres accédèrent aux postes de gouvernement. On attribue à la passion de l’empereur pour Yang Guifei le délaissement des affaires politiques, qui conduisit à la prise de pouvoir de son entourage, puis à la rébellion du général An Lu-shan. Ce dernier chassa Xuangzong dont les troupes exigèrent l’exécution de la favorite et de son cousin, principal ministre, tenus pour responsables. Yang Guifei se serait pendue, ou aurait été étranglée, par un lacet de soie. L’empereur abdiqua et vécut reclus jusqu’à sa mort, en 762. Le destin tragique de la concubine a suscité une vaste production littéraire.
Le visage plein traduit la rondeur de ces courtisanes, trait caractéristique de leurs représentations. La coiffure spécifique est dite en « chignon de cheval tombant » (duomaji). De telles figures de « femmes grasses » en terre cuite, dont les restes de polychromie témoignent des pratiques de maquillage élaborées en vogue à la cour des Tang, étaient destinées à servir de mobilier funéraire, installé dans les tombes pour accompagner le défunt dans sa vie après la mort. Cet exemplaire, peu courant par sa grande taille, a été acquis par le musée de Reims de la galerie Moreau-Gobard, à Paris, en 1971 [G. Magnier, 2021]
Description
Statuette de femme aux traits asiatiques, en pied, sur un socle. Son corps est dissimulé sous ses amples vêtements ne laissant apparaître que les extrémités de ses chausses, les mains jointes dissimulées par les manches. Son visage gracieux et joufflu est surmonté d’une coiffure dite en « chignon de cheval tombant ». Traces de polychromie, principalement sur le visage.
Création
- titre attribué
- Dame de cour ([GM, 2021])
- titre inscrit à l'inventaire
- La dame de Yang Koueï Fei ([inventaire MBA; inventaire MSR])
- Dénomination
- statuette
- sculpteur
-
Lieu :
Shanxi
Epoque, datation : dynastie Tang
Technique
- Libellé
- Terre cuite, traces de polychromie
- Matière
- terre cuite
- Technique
- polychrome
- H x L x P en cm
- 74 x 21 x 17
- Hauteur en cm
- 74
- Largeur en cm
- 21
- Profondeur en cm
- 17
Contexte
Usage
pratique funéraire
- Lieu d'utilisation
- Chine
- Notes
- Ce type de statuette était destinée à servir de mobilier funéraire, installé dans les tombes pour accompagner le défunt dans sa vie après la mort [GM, 2021]
Inscription
-
étiquette ; numéro ; inscription
au dos, Inscription incomplète
GT LOO[...] / T 172[...] / Bgg[...] /Cgs[...] -
numéro ; annotation
en bas à droite, À l'encre
17260 gs xxx -
numéro
sous le socle, Ai crayon graphite
17260
Identification
- Numéro d'inventaire
- 978.3131
Statut administratif
- 971.14 Achat, 07/1971 (Actuel)
Situation
- Non exposé
Donnée patrimoniale
- Propriétaire : Ville de Reims
Référence
Exposition
-
Mystères et découvertes Musée Saint-Remi
03/05/2003 - 02/11/2003 -
Arts de la Chine Ancien Collège des Jésuites
25/10/1980 - 07/12/1980 -
Trésors des musées de Champagne-Ardenne Maison de la Culture André Malraux
23/01/1973 - 24/04/1973
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