Durant la période Edo, les villes japonaises sont fréquemment la proie d’importants incendies. Les maisons traditionnelles japonaises, construites en bois et très proches les unes des autres en milieu urbain, facilitent la rapide propagation du feu. La population est habituée et préparée à faire face à ces sinistres. Ainsi, dans les habitations, les objets précieux sont rangés dans des éléments de mobilier aisément et rapidement transportables en cas d’évacuation. De même, des vêtements spécifiques sont prévus en cas d’alerte. Une coiffe de protection, analogue à celle qui composait l’équipement des pompiers, était ainsi portée par les femmes lors des incendies. La partie supérieure, posée sur la tête, est complétée d’un protège-nuque (shikoro). Cet exemplaire est orné d’oiseaux brodés en relief, surmontant des vagues stylisées. La richesse et la finesse de ce décor laissent penser qu’il appartenait à une femme de haut rang social. [C. Pichon, 2018]
Notice complèteCoiffe en laine et feutre rouge et noir. Elle se compose d’un bonnet à pans longs, qui permettent de protéger le nuque et qui sont fermés à l’aide de d’attaches. Dans la partie supérieure, décor d’oiseaux brodés ; dans la partie inférieure, décor de vagues stylisés. Doublure intérieure en soie.
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Licence ouverte CC BY
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