
Les quatre faces de ce chapiteau paléochrétien présentent un motif décoratif composé d’un vase à anses entouré de deux dauphins affrontés. Aux quatre angles figurent de larges feuilles stylisées entrelacées de bandelettes tressées. La forme et l’iconographie de cet élément architectural illustrent la transition de l’art gréco-romain vers l’art roman. Il a peut-être orné l’église Saint-Agricole et Saint-Vital édifiée à Reims au 4e siècle puis remplacée au début du 11e siècle par l’église abbatiale Saint-Nicaise. [C. Pichon, 2017]
Sa corbeille est gardie de quatre larges feuilles découpées, dérivées de la feuille d’acanthe, entrelacées de bandelettes tressées et croisées entre elles. Ces feuilles sont séparées par des cordons de perles verticaux, que surmontent des vases arrondis, ornés de godrons et munis d’anses, placés entre deux dauphins affrontés. Ce motif se répète sur chacune des quatre faces. [Demaison, 1905, p. 228]
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