Le jingasa est un casque léger japonais largement utilisé au cours de la période Edo tardive (1700-1860). Coiffe peu chère et facile à produire, bien plus légère et agréable à porter que le kabuto devenu inutile en temps de paix, il allie protection contre les coups et contre la pluie et le soleil. Le samouraï porte le jingasa dans la vie quotidienne, indicateur de son statut social de samouraï. Avec l’occidentalisation de la fin du 19e siècle, les jingasa devinrent moins populaires mais furent encore portés par les fidèles du shōgun, avant de disparaître dans les années 1890. La collection du musée Saint-Remi compte quatre jingasa, ici de type bajo-gasa, utilisés par les cavaliers. Cet exemplaire est en bois recouvert de fines lamelles de fer juxtaposées, fixées par des rivets et surmontées d’un trou d’aération (tehen), selon une construction similaire aux casques de type suji-bachi. Les probables armoiries du clan Matsudaira, daimyōs de Kitsuki dans la province de Bungo de 1645 à 1871, se trouvent sur le devant. L’intérieur est laqué rouge, et conserve également le zabuton et l’agao-himo. [V. Chopin, 2018]
Notice complèteCasque constitué de fines lamelles en fer juxtaposées et fixées par des rivets. Le devant est orné de l’emblème d’une famille japonaise, figurant un motif floral. Intérieur en laque rouge. À l’arrière, anneau en alliage cuivreux et cordeliière à pompons.
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Licence ouverte CC BY
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