Conçu en 1897 et élaboré dans un contexte de « revanche » après la débâcle de 1870-1871 contre la Prusse, le canon de 75mm modèle 1897 a longuement été utilisé par l’artillerie française.
C’est le premier canon à tir rapide de l’époque dont la cadence révolutionne l’artillerie : de 6 à 8 coups par minute en moyenne, elle peut monter jusqu’à 20 coups par minute. Cette rapidité est due à son frein hydropneumatique qui absorbe le recul lors du tir.
Ce canon est utilisé pour la première fois en 1900, lors de la révolte des Boxers en Chine. Sa quantité au sein des troupes de l’armée se développe. Au début de la Première Guerre mondiale, 4088 pièces de canon de 75 mm composent l’artillerie de campagne de l’armée française. Ce nombre atteint les 6000 pièces à la fin de l’année 1918.
Véritable réussite technologie, le canon de 75 a très souvent été modifié pour être utilisé dans des conditions particulières (sur des chars, des trains ou des navires), dans des blocs de combats de la Ligne Maginot ainsi qu’en tant que canon anti-aérien.
Considéré comme le meilleur canon de campagne de l’époque, ce dernier possède divers surnoms dithyrambiques tels que « le Glorieux 75 » ou « le Canon de la Victoire ». Son utilisation continuera lors de la Seconde Guerre mondiale, avant de disparaitre après la guerre d’Algérie. [Q. MIL HOMENS, 2022]
Canon en acier recouvert d’une peinture grise.
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