Dans une architecture de plan carré, élevée, délimitée par des hautes colonnades aux angles marqués par de puissantes colonnes à chapiteau composite, parmi une foule dense, au centre, l’évêque Remi, en pied, de trois-quarts gauche, vêtus de ses attributs, regardant vers le ciel, baptise Clovis au moyen d’une coquille remplie d’eau, en pied, jambes fléchies, de profil droit, en prière, se tenant au dessus des fonts baptismaux de section polylobée, tous deux accompagnés d’officiants et de dignitaires, parmi lesquels, à droite, la reine Clotilde, richement vêtue, agenouillée, en prière, de profil gauche.
En 1821, le maire de Reims, F. Ruinart de Brimont, sollicite le gouvernement d’offrir à la Ville de Reims plusieurs objets d’art parmi lesquels un Baptême de Clovis. Le ministère de l’Intérieur, Villéle, ne peut satisfaire que partiellement la demande, mais commande le tableau au peintre Jean Alaux, dont ce fut un des premiers grands travaux. Installé d’abord à l’Hôtel de Ville, le tableau fut exposé au Salon de 1828 et ce fut après qu’il fut affecté au musée (voir le catal. Paris pour l’historique du tableau).
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