
Dans cette œuvre peinte vers 1950, Foujita renoue avec l’un des sujets phares qui avaient fait son succès dans les années 1920 : la représentation du nu féminin. Toutefois, là où il peignait des femmes alanguies dans une bichromie de noir et de blanc, il colore ici sa palette et propose un nu en pied, plus massif et sculptural. Les proportions du corps de la femme représentée ainsi que sa blondeur rappellent notamment certaines Vénus de Botticelli, autres Diane ou Eve peintes par de nombreux artistes de la Renaissance, tels Jean Cousin ou Michel-Ange, artiste dont l’influence est prégnante dans l’œuvre de Foujita tout au long de sa carrière.
À l’arrière-plan, le mélange de ruine et de végétation sauvage relève d’un décor de nature symbolique. Foujita suggère la part de sacré de cette figure, située entre ciel et terre, dont le regard qui porte au loin semble se détacher du monde sensible. [R. de Raphélis, 2022]
- Portrait à mi corps, femme nue de face, la tête de trois-quarts droit, décor de pierre et de lierre.
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