
Musée Saint-Remi
2020.2.3Cette tenture, composée de dix tapisseries, a été commandée par Robert de Lenoncourt, archevêque de Reims et abbé commendataire de l’abbaye Saint-Remi, pour décorer la basilique attenante. Exposée dans le chœur lors de certaines fêtes religieuses, elle illustre la vie de saint Remi, évêque de Reims qui baptisa Clovis. Réalisée durant le premier tiers du XVIe siècle, son iconographie se caractérise par des éléments de style gothique, tout en étant marquée par la transition vers l’art de la Renaissance. [B. Hernu, 2017]
Tapisserie de haute lisse présentant trois scènes organisées en différents registres, et illustrant des épisodes de la vie de saint Remi. En haut : une procession d’habitants de la ville de Reims, débouchant d’une porte monumentale et transportant une statue de Vierge à l’Enfant, vient chercher saint Remi, retiré dans la solitude, afin que celui-ci devienne leur évêque. Le saint ayant refusé, à gauche, des habitants commencent à détruire l’oratoire dans lequel il s’est retiré, à l’aide de pioches. À droite, une mendiante et son enfant / En bas à gauche : saint Remi est sacré évêque de Reims. Dans un intérieur de monument religieux, saint Remi les mains jointes, au centre, est assis sur le trône épiscopal, vêtu des habits épiscopaux, tenant une croix processionnelle. Trois évêques l’entourent, portant la crosse et l’anneau, le troisième posant la mitre sur sa tête. Deux diacres portent les livres. Au fond l’autel figurant la Crucifixion et les assistants. Deux hommes, au bas des portiques encadrent la scène / En bas à droite : le premier miracle de saint Remi. Il bénit un possédé du démon, à genoux, et lui tend une aumône ; au dessus, deux démons s’enfuient dans les airs. À droite, un homme debout touche l’épaule du possédé ; il tient des verges à la main. Au fond, un mur crénelé. Aux pieds de saint Remi, une perdrix et sa couvée.
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